2017 marque un record des volumes pour le marché secondaire. Le montant des transactions effectuées en 2017 a représenté entre 48 Mds$ (selon Crédit Suisse) et 58 Mds$ (selon Greenhill), un niveau jamais atteint et en forte progression sur les 3 dernières années.

Un marché très favorable aux vendeurs

Le marché a été tiré par des prix en hausse et par un appétit à l’achat des fonds de secondaire compte tenu d’un « dry powder » élevé, estimé à 125 Mds$ par Greenhill et 110Mds$ par Crédit Suisse. Les primes historiquement élevées sur les actifs de première qualité et les décotes significativement réduites sur les actifs les plus risqués sont l’illustration d’un marché devenu très favorable aux vendeurs.

Une liquidité qui alimente les transactions sur un spectre d’actifs élargi

Le marché secondaire constitue un outil très efficace de gestion de portefeuille pour les investisseurs institutionnels et les gérants de fonds de fonds. Il s’ouvre aujourd’hui à de nouvelles classes d’actifs telle que la mezzanine et dette décotée, ce qui offre aux vendeurs des opportunités de liquidité sur des actifs traditionnellement moins recherchés.

Un outil très efficace de gestion de portefeuille

Le marché secondaire est devenu très efficient avec des prix que les fonds de secondaire considèrent eux-mêmes comme de bons prix de vente. Selon Crédit Suisse, la majorité des transactions en secondaire se concluent sur des TRI anticipés compris entre 9% et 13%, sur une base sans levier. Ce niveau de rendement brut est inférieur aux niveaux observés dans le passé et reflète la forte compétition actuelle à l’achat et l’efficience d’un marché devenu très organisé.

2017 a également confirmé le développement des transactions « GP‑led transactions », initiées par les gérants de fonds qui représentent 24% des opérations en 2017 selon Greenhill. Ces transactions offrent une solution de sortie partielle ou totale aux investisseurs historiques du fonds via une cession du portefeuille qui est transféré à un nouveau fonds. Elles peuvent avoir lieu sur des fonds sous-performants, où la gouvernance est remise à plat dans le cadre de l’opération secondaire, ou sur des fonds performants pour offrir une solution de liquidité aux investisseurs qui le souhaitent.

Jean-Yves Lagache

Managing Director – Investissements en fonds

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